Jardineries. Oublier 2013 grâce au printemps
La FNMJ confirme que l'année dernière a été difficile.
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Entre météo catastrophique et économie en berne, les jardineries ont perdu, en 2013, 6,1 % de leur chiffre d'affaires. C'est la FNMJ (Fédération nationale des métiers de la jardinerie) qui a établi cette statistique sur la base de 300 points de vente représentant 50 % du chiffre d'affaires du secteur. C'est la première fois que la profession, née dans les années 1960, enregistre une baisse de son chiffre d'affaires... Selon la FNMJ, les produits destinés au jardin, fortement impactés par la météo du printemps, chutent de 8,9 %, alors que l'animalerie ne perd que 0,5 % et les produits d'intérieur (décoration...) 2,7 %.
La filière végétale fragilisée
Dans le même temps, le marché du bricolage n'a cédé que 1,9 %, avance la fédération (source FMB Banque de France)... En conséquence la Fédération estime que « la météo en 2014, comme la reprise espérée de l'économie, seront cruciales pour nos jardineries, au moment où notre appareil administratif leur applique des taxes de manière aveugle, les fragilisant encore plus et fragilisant ainsi toute la filière végétale à laquelle elles offrent un débouché ». Et la FNMJ dénonce particulièrement « la Tascom (taxe sur les surfaces commerciales) prévue pour les grandes surfaces alimentaires au rendement par mètre carré plus de dix fois supérieur à celui des jardineries, qui nous est appliquée sans réduction de taux, ou la TVA, doublée en deux ans sur les végétaux (de 5,5 % à 10 %), triplée sur les amendements, terreaux, et les animaux de compagnie (de 7 à 20 %), dont l'impact sur nos chiffres d'affaires hors taxes représentera de 2 à 3 % sur un marché en régression »...
Pascal Fayolle
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